J’avais réalisé, en 1992, une première version d’un topo des sites de paralpinisme. Je l’avais distribué aux pratiquants, ce qui était une tache aisée. Il est vrai que nous n’étions qu’une poignée.
Depuis l’activité s’est considérablement développée Vers 2003 j'avais repris totalement le topo et j'avais souhaité le mettre en ligne sur le site de l'Association de Paralpinisme avec une véritable explosion du nombre des paralpinistes et des sauts. De nombreux spots ont été ouverts ces dernières années. Les un accès des anciens se sont parfois modifiésréservé à ses seuls membres. L’évolution des techniques Ceci avait soulevé de vives réticences mais finalement tout le monde y a changé la donnetrouvé son compte. En 1989 on sautait sans glisseur. Aujourd’hui on chute plus bas et plus loin que le pied des falaises, exploitant des dénivelés inimaginables il y a 25 ans.De plus, en laissant passer les années, on commençait à Ce topo a pour vocation de ne pas perdre le souvenir des anciennes réalisationset d'incorporer les nouveaux spots. Il était devenu nécessaire On vient d'assister ces dernières années à un deuxième age d'or des ouvertures.L'arrivée des wingsuits de dernière génération a permis d'exploiter de faire le pointtrès petites verticales qui, précédemment, n'auraient pas retenu une seconde notre attention.De fabuleux spots sont ainsi nés. J’ai tenté de recenser tous les spots de France et des pays limitrophes. Il est certain qu’il en manque. J’ai eu de très grosses difficultés dans la collecte des informations. C’est dommage car la connaissance des spots va dans le sens de la sécurité et de la déconcentration des lieux de saut ce qui allégera peut être certains secteurs sensibles. Je tiens, en tous cas, à remercier sincèrement toutes les personnes qui, d’une manière ou d’une autre, m’ont aidé dans la rédaction de ce topo. Je rêvais depuis un moment de réaliser un topo moderne c'est à dire beaucoup plus interactif. Je tiens à remercier très chaleureusement Jean Michel Peuzin qui vient de fournir un travail de titan en basculant l'ancienne version vers celle que nous vous proposons maintenant. Je crois aussi qu'il est maintenant temps d'ouvrir le topo à tout le monde.J'imagine que peut être ceci va soulever quelques objections comme au début des année 90 lors de la réalisation du premier ou en 2003 lors de la première mise en ligne. Mais je suis certain que rapidement tout le monde trouvera cela très bien.Jean Michel et Pierre Brosso vont maintenant s'occuper et faire grandir ce grand bébé de 25 ans. Qu'ils en soient remercié. C'est un gros travail pour le quel il leur faudra l'aide d'autres rédacteurs et modérateurs. Avis aux amateurs...
Je voudrais insister sur le fait que le paralpinisme est une activité à hauts risques qui demande des compétences étendues sur la partie saut proprement dite mais réclame aussi une connaissance de la montagne et des techniques utilisées pour gravir celle-ci. En effet, si beaucoup de spots sont facilement accessibles, d’autres font appel à des randonnées en terrain parfois difficile voir à de véritables escalades réservées à des grimpeurs confirmés. Il est aussi nécessaire de posséder de bonnes connaissances sur l’aérologie en montagne et le pilotage des voiles dans ces conditions si différentes des terrains de saut.
